Une fois le deuil passé, je me réjouit de la vie passée, présente et à venir...

Chère Helga,

Qui aurait pu dire il y a quelques semaines encore que je chanterais comme une cigale aussi prévoyante qu’une fourmi, que j’aurais la force du chêne et la souplesse du roseau et que je voyagerais avec aisance et assurance sur le chemin de ma mémoire et de mon devenir, avec la persévérance de la tortue et à la vitesse du lièvre ? Vous-même bien sûr !

Pour ma part, bien que convaincue par vos méthodes, je restais prudente et en néophyte que j’étais, j’attendais tout simplement de voir la suite. Je ne songeais guère à un présent aussi chatoyant ni n’imaginais, à l’horizon et en si peu de temps, un avenir rempli d’espoirs et de faits palpables !

Chaque jour est une aventure nouvelle que j’aborde comme une danse aux rythmes inédits et je découvre à chaque pas qu’il est beaucoup plus confortable et joyeux d’avancer délivrée de mes automatismes, néfastes compagnons d’infortune.

Grâce à votre enseignement, votre patience et votre aide, je suis capable d’exister, pleinement, libérée des contraintes que je m’infligeais auparavant, sans m’en rendre compte bien entendu, et je sais regarder ou raconter mon parcours, délesté des mille et une chaînes d’antan, sans larme, sans stress, sans crainte ou presque.

Laurence